Travailler 4 jours par semaine attire de plus en plus de salariés français. 73 % d’entre eux se disent d’ailleurs intéressés par cette nouvelle organisation du temps de travail. Mais qu’en est-il de nos voisins européens ? Dans quels pays la semaine de 4 jours a-t-elle été testée et approuvée ? Focus sur les expériences les plus réussies à l’international avec ces 11 nations qui ont adopté la semaine allégée dans leurs entreprises !
L’Islande, le premier pays à avoir testé la semaine de 4 jours
L’Islande est l’un des premiers pays à avoir envisagé sérieusement la semaine allégée.
La semaine de 4 jours en Islande
En 2015, l’Islande a expérimenté la semaine de 4 jours à travers un pilote grandeur nature :
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2 500 employés, soit 1 % de la population islandaise ;
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secteurs public et privé confondus ;
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test de semaines de 35 à 36 heures sur 4 jours au lieu des 40 heures habituelles ;
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même niveau de rémunération.
Pour ce faire, le gouvernement islandais a investi dans les infrastructures numériques. Ainsi, les entreprises ont conservé leur niveau de productivité et le télétravail s'est correctement mis en place ; malgré la réduction du temps de présence.
Les résultats obtenus en Islande
En 2019, soit 4 ans après le début de l’expérimentation, l’Islande constate les bienfaits sur les entreprises et sur leurs collaborateurs :
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satisfaction au travail ;
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davantage de moments pour profiter de son temps libre ;
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maintien ou gain de productivité ;
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amélioration des performances des employés ;
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meilleure implication des hommes dans leur vie familiale ;
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etc.
Où en sommes-nous 6 ans après la généralisation des 4 jours par semaine ? Les indicateurs sont au vert !
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90 % des salariés islandais actifs côtoient la semaine de quatre jours !
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80 % d’entre eux sont satisfaits de cette nouvelle organisation du temps de travail.
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60 % sont moins stressés et s'épanouissent dans leur vie personnelle.
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La productivité reste stable, voire augmente dans certains secteurs grâce à la nouvelle technologie.
🔎 Point fort : les moyens déployés par le gouvernement.
L’Allemagne approuve les 4 jours de travail par semaine
Passons maintenant à un autre exemple de semaine de 4 jours par pays, en étudiant ce qui a été fait en Allemagne. Alors qu’elle était en pleine récession, elle a décidé de tester la semaine de quatre jours.
La semaine de 4 jours en Allemagne
L’Allemagne a expérimenté ce nouveau modèle de janvier à juillet 2024.
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45 entreprises ;
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900 salariés ;
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structures de toute taille, de la microentreprise à la société de plus de 250 personnes ;
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- 4 heures effectives en moyenne par semaine sur une base de 38,7 heures. Soit une réduction du temps de travail de 10 % ;
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maintien du salaire.
Pour mener à bien ce projet grandeur nature, les Allemands n’ont pas fait les choses à moitié. Ils se sont entourés des chercheurs de l’université de Münster et ils ont fait appel à un cabinet de conseils indépendant. Enfin, ils se sont appuyés sur des données enregistrées par des montres connectées. Ils ont même suivi la variation du taux de cortisol grâce à des mèches de cheveux…
Les résultats obtenus en Allemagne
Après 6 mois d’essai, les résultats publiés en octobre 2024 s’avèrent positifs, aussi bien du point de vue employé que du point de vue employeur :
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hausse ou maintien de la productivité ;
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amélioration de la santé mentale et physique pour 90 % des salariés ;
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diminution du niveau de stress ;
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même niveau de performance ;
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maintien du chiffre d’affaires et de la rentabilité.
Finalement, 73 % des chefs d’entreprise conservent la semaine de quatre jours !
🔎 Point fort : le sérieux du pilote.
Le Royaume-Uni, un pays qui travaille quatre jours semaine
Confronté à des difficultés de recrutement, le Royaume-Uni a décidé de tester la semaine de 4 jours en juin 2022.
La semaine de 4 jours au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni s’est fait accompagner par l’ONG 4 Day Week Global.
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61 structures ;
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3 000 salariés ;
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projet encadré par l’université de Cambridge et le Boston College ;
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ajout d’un jour de repos par semaine ;
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même niveau de rémunération.
À l’issue de cette expérimentation de 6 mois, de nombreux indicateurs sont satisfaisants :
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moins de stress ;
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diminution de l’épuisement professionnel ;
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baisse des taux d’absentéisme et de démissions ;
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- 17 % de burn-out.
Les résultats obtenus au Royaume-Uni
Les chefs d’entreprises ont également constaté les répercussions sur leur société :
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Pour 82 % : impact positif sur le bien-être des employés
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Pour 50 % : diminution du turn-over
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Pour 32 % : facilités de recrutement
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Pour 46 % : effets positifs sur la productivité
Sur l’ensemble des entreprises qui ont testé les quatre jours de travail, seuls 10 % ne les ont pas adoptés ! Aujourd’hui, ce sont plus de 200 structures britanniques qui travaillent 4 jours par semaine.
🔎 Point fort : l’accompagnement sur 6 mois.
La Belgique laisse le choix à ses salariés de la semaine des 4 jours
En novembre 2022, notre voisin européen a décidé de se réformer pour remédier aux scores alarmants du chômage.
La semaine de 4 jours en Belgique
La Belgique s’est alors intéressée à la semaine de quatre jours pour apporter davantage de flexibilité au travail et pour favoriser un équilibre de vie professionnel et personnel. Elle l’a même prévue dans sa législation et inscrite dans sa constitution : une première pour l’Europe. Ainsi, l’ensemble des mesures prises dans le Labor Deal incluent la semaine de 4 jours.
Le salarié choisit de travailler 4 ou 5 jours. Mais pour bénéficier d’un jour off supplémentaire par semaine, le collaborateur doit obtenir l’accord préalable de son employeur. Le dirigeant dispose alors d’un mois pour lui faire part de sa réponse. Si elle est approuvée, la nouvelle organisation du temps de travail est alors acceptée pour 6 mois renouvelables.
Les avancées de la semaine de 4 jours en Belgique
Modèle en place :
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Aucune réduction du temps de travail.
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9,5 heures quotidiennes sur 4 jours.
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Organisation du travail validée par le dirigeant.
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Maintien du salaire et des garanties retraite.
À ce stade, le volume hebdomadaire prévu reste important. Il constitue un frein majeur et dissuade les salariés belges de travailler 4 jours au lieu de 5.
🔎 Point fort : la flexibilité du modèle prévu.
💡 Les syndicats néerlandais CNV et FNV voient en la semaine de travail de quatre jours la possibilité de remédier à la pénurie de main-d'œuvre ! Aux Pays-Bas, une première entreprise, spécialisée dans le software, teste la semaine de 32 heures depuis janvier 2025 ! Le vendredi off est ainsi accordé pour ses 700 employés.
L’Espagne expérimente la semaine des 4 jours
L’Espagne a lancé son pilote national en décembre 2023.
La semaine de 4 jours en Espagne
Depuis, les sociétés de moins de 250 collaborateurs peuvent ainsi tester la semaine de 4 jours allégée ou bien réduire d’au moins 10 % le temps de travail.
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200 structures ;
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6 000 salariés ;
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tous secteurs confondus ;
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expérimentation de 3 ans ;
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semaines de 32 heures hebdomadaires, sur 4 jours ;
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compensations gouvernementales versées aux entreprises ;
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même niveau de rémunération.
Les avancées de la semaine de 4 jours en Espagne
Nous attendons avec hâte les premiers résultats de cette expérimentation !
💡 La région de Valence a été pionnière sur le sujet ! C’est en juillet 2022 qu’elle a lancé le premier pilote espagnol.
🔎 Point fort : le soutien du gouvernement avec un financement de 10 millions d’euros sur 3 ans.
💡 En Italie, la banque italienne Intesa Sanpaolo propose la semaine de 36 heures sur 4 jours avec maintien du salaire à ses 74 000 collaborateurs. Cet accord avec les syndicats repose sur la base du volontariat depuis mai 2023 et a séduit 99 % des employés !
Le Portugal a mené un projet pilote sur la semaine de 4 jours
Le Portugal a lancé un pilote en décembre 2023 aux côtés de chercheurs et de 4 Day Week Global.
La semaine de 4 jours au Portugal
Le Portugal a pu ainsi tester les quatre jours de travail par semaine sur 6 mois.
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41 PME de moins de 320 salariés ;
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secteurs variés : social, industriel, commercial et petite enfance ;
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réduction du temps de travail : de 40 heures à 36, 34 ou même 32 heures ;
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jour off au choix : vendredi libre, jour de repos rotatif ou défini par service ;
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format commun 100 : 80 : 100. On maintient le salaire et la productivité pour 80 % du temps de travail.
Les entreprises qui ont souhaité innover et expérimenter la semaine de 4 jours étaient plus représentées par des dirigeantes d'entreprise que par des dirigeants.
Les résultats obtenus au Portugal
Les résultats s’avèrent unanimes sur la santé du personnel :
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- 23 % de fatigue ;
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- 15 % d’anxiété ;
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65 % des salariés passent plus de temps en famille.
Les dirigeants récoltent eux aussi les bénéfices de ce nouveau modèle sur leur entreprise :
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+ 70% de créativité au travail ;
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+ 85% de performances ;
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hausse des profits pour 72 % des PME.
Certaines entreprises ont préféré opter pour la quinzaine de neuf jours. Ainsi, les employés travaillent 36 heures hebdomadaires en alternant semaines de 5 jours et semaines de quatre jours.
🔎 Point fort : la diversité des modèles proposés.
La Nouvelle-Zélande et l’Australie travaillent quatre jours par semaine
En août 2022, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont suivi un pilote de 6 mois aux côtés de 4 Day Week Global.
La semaine de 4 jours en Nouvelle-Zélande et en Australie
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20 entreprises ;
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pilote encadré par des chercheurs de l’université de technologie d’Auckland, du Queensland, de Sydney et du Boston College ;
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réduction du temps de travail à 30,4 heures en moyenne pour les Australiens ;
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contrats hebdomadaires de 32 heures environ pour les Néo-Zélandais ;
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même niveau de rémunération.
Les résultats obtenus en Nouvelle-Zélande et en Australie
En 2023, les résultats parus parlent d’eux-mêmes :
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- 44 % d’absence pour raison personnelle ou maladie ;
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- 64 % de risque de burn-out ;
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pour 54 % des employés, leur capacité de travail a augmenté.
Unilever, l’une des entreprises néo-zélandaises phares a testé la semaine de 4 jours. Elle revient sur les effets positifs de cette expérimentation qu’elle a suivie sur 18 mois, entre décembre 2020 et juin 2022 :
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augmentation de l’efficacité, de la motivation des salariés et de la productivité ;
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croissance de l’engagement des effectifs ;
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- 67 % du conflit entre vie personnelle et vie professionnelle ;
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hausse du chiffre d’affaires.
95 % des entreprises qui l’ont testé veulent continuer sur ce modèle.
🔎 Point fort : la semaine de 4 jours est compatible avec les grands groupes !
Les États-Unis et l’Irlande revoient leur manière de travailler
4 Day Week Global a également accompagné les États-Unis et l’Irlande dans son pilote mondial, mené en 2022.
La semaine de 4 jours aux États-Unis et en Irlande
Pendant 6 mois, ils ont testé la semaine de 4 jours :
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33 sociétés américaines et irlandaises ;
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plus de 900 collaborateurs ;
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32 heures par semaine au lieu des 40 heures hebdomadaires habituelles ;
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réduction du temps de travail de 20 %.
Les résultats obtenus aux États-Unis et en Irlande
Les résultats communiqués en décembre 2022 restent unanimes :
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diminution de la fatigue ;
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baisse de l’épuisement professionnel ;
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augmentation des performances au travail ;
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- 1 heure de déplacement par semaine ;
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+ 8 % du chiffre d’affaires tout au long du pilote ;
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+ 38 % du chiffre d’affaires par rapport à N-1.
97 % des employés veulent continuer à travailler quatre jours par semaine.
🔎 Point fort : le chiffre d’affaires augmente tout au long de l’essai, comparé aux résultats de l’année précédente.
💡 Le Canada a également suivi le programme de 4 Day Week Global. 41 petites entreprises canadiennes, de moins de 25 salariés, ont testé la semaine de 4 jours. 85 % d’entre elles souhaitaient poursuivre avec cette nouvelle organisation du temps de travail.
L’Afrique du Sud, premier pays en développement à adopter les quatre jours semaine
De mars à août 2023, c’est l’Afrique du Sud qui a décidé de tester la semaine de 4 jours !
La semaine de 4 jours en Afrique du Sud
Aux côtés de 4 Day Week Global, cette nation a été le premier pays en développement à franchir le cap !
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28 entreprises dont une au Botswana ;
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470 collaborateurs ;
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57 % des sociétés employaient moins de 10 salariés ;
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réduction du temps de travail.
Les résultats obtenus en Afrique du Sud
Après 6 mois de pilote, les retombées sont plus que positives et correspondent aux tendances observées dans les pays développés :
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- 40 % de stress ;
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- 57 % d’épuisement professionnel ;
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35 % des salariés constatent une amélioration de leur bien-être mental ;
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baisse du nombre de jours d'absence pour maladie ;
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- 11% de démissions ;
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maintien du niveau de productivité.
9 entreprises sud-africaines sur 10 ont ainsi décidé de garder la semaine de 4 jours !
🔎 Point fort : travailler quatre jours reste possible dans les pays en développement.
Le Japon rend possible la semaine de quatre jours
Microsoft Japon a testé la semaine de 4 jours en 2019 sur ses 2 300 collaborateurs !
La semaine de 4 jours dans une entreprise japonaise
L’entreprise a ainsi proposé à ses employés de prendre un jour de repos supplémentaire et de terminer le jeudi soir.
Les résultats de l’expérimentation sont au-delà des attentes :
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+ 40 % de productivité ;
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92 % des employés se sentent mieux au travail.
Face à ces résultats plus qu’encourageants, le gouvernement souhaite élargir ce modèle.
Les avancées sociales attendues au Japon
Le Japon voit alors en la semaine de 4 jours différentes possibilités :
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Développer l’attractivité des entreprises et attirer les talents de la jeune génération.
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Permettre aux salariés de poursuivre leurs études.
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Favoriser les moments en famille, dans une population vieillissante.
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Trouver un partenaire et fonder une famille, dans un pays où le taux de natalité ne cesse de baisser. Les prévisions restent d’ailleurs préoccupantes puisqu’elles envisagent une chute d’un tiers du nombre d’habitants d’ici 2070.
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Remédier au surmenage professionnel et aux risques accrus pour la santé des travailleurs.
Le gouvernement japonais n’impose pas cette nouvelle manière de travailler. Mais il encourage les dirigeants à l’adopter pour lutter contre les difficultés principales rencontrées par la société.
La mairie de Tokyo va d’ailleurs proposer à ses fonctionnaires, à partir d’avril 2025, la semaine de 4 jours sans réduction du temps de travail. La maire de la capitale nippone est convaincue que les couples tardent à devenir parents parce qu’ils travaillent trop ! Avec un jour de repos supplémentaire, elle compte bien offrir plus de flexibilité et de temps libre à ses salariés.
🔎 Point fort : la semaine de 4 jours peut être un levier de croissance économique !
Le Brésil, le premier pays d’Amérique du Sud à tester la semaine des 4 jours
Le Brésil a, lui aussi, testé la semaine de 4 jours en suivant le programme de 4 Day Week Global en septembre 2023.
La semaine de 4 jours au Brésil
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22 entreprises ;
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280 salariés ;
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5 états du Brésil représentés ;
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réduction du temps de travail de 20 % ;
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1 jour off ;
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maintien du salaire.
70 % des entreprises ont alors proposé la semaine de 4 jours à l’ensemble de leurs collaborateurs. 30 % l’ont implémentée sur des services spécifiques.
Les résultats au Brésil
9 mois après, les résultats relatifs à la qualité du travail fourni sont très positifs :
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52 % : respect des délais ;
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56 % : amélioration de l’exécution des missions ;
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87 % : gain de forme mentale et physique pour travailler ;
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60 % : meilleur taux d’engagement des salariés ;
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44 % : équilibre de vie pro et perso amélioré.
🔎 Point fort : le Brésil est le premier pays d’Amérique du Sud à avoir testé les 4 jours semaine.
Ce tour d'horizon confirme que la semaine de 4 jours dans chaque pays apporte des bénéfices similaires malgré des contextes économiques différents. L’Amérique, l’Asie, l’Océanie, l’Afrique et l’Europe décident finalement de se faire accompagner pour trouver une organisation de travail viable, à la fois pour les dirigeants et pour les collaborateurs. Travailler quatre jours par semaine pourrait finalement s’avérer être un levier de croissance économique intéressant !
➡️ Découvrir les avantages de la semaine de 4 jours dans cet article.
Autres questions :
Quel pays applique la semaine de 4 jours ?
L’Islande a été pionnière, suivie par le Royaume-Uni, où 92 % des entreprises ont adopté ce modèle après un test national. Le Portugal, l’Allemagne et l’Afrique du Sud ont également mené des expérimentations prometteuses.
En 2025, la France a lancé son expérimentation nationale, soutenue par emlyon, B Lab France, Pierre Larrouturou ou encore la CFE-CGC.
Qui propose la semaine de 4 jours ?
Des milliers d’entreprises dans le monde proposent la semaine de 4 jours. En France, c’est le cas de l’AFNIC, la CNAV, Yprema ou encore Pimpant. Ce modèle concerne des secteurs variés : hôtellerie-restauration, construction, industrie, associations, start-ups et grands groupes. À l’international, des milliers d’organisations ont expérimenté ce modèle avec succès, soutenues par 4 Day Week Global (représenté en France par 4Jours.work).
Quels pays ont la semaine de travail la plus courte ?
Selon les données de l’OCDE (2022), certains pays européens affichent les semaines de travail les plus courtes :
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Pays-Bas : 32,4 heures par semaine, tout en restant l’une des économies les plus performantes d’Europe.
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Danemark : 34,1 heures, avec un haut niveau de productivité et de qualité de vie.
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Norvège et Allemagne : 34,6 heures chacun, tout en figurant parmi les pays au PIB par habitant les plus élevés.
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Belgique : 35,4 heures, avec des performances économiques solides.
La France présente, elle, une moyenne de 36,3 heures, malgré une durée légale fixée à 35 heures.
Ces chiffres montrent qu’une semaine de travail plus courte n’empêche pas un haut niveau de création de valeur par habitant. Au contraire, ces pays démontrent que productivité et temps de travail réduit peuvent aller de pair.
Quels pays ont la semaine de travail la plus longue ?
D’après les dernières données (OCDE et Eurostat 2022-2023), les pays où l’on travaille le plus en durée hebdomadaire sont :
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Mexique : 45 heures par semaine en moyenne.
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Costa Rica : 44,5 heures.
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Turquie : 44,2 heures.
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Chili : 42,6 heures.
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Corée du Sud : 41,6 heures.
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Israël : 40,6 heures.
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Grèce : 39,8 heures.
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Roumanie : 39,5 heures.
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Pologne : 39,3 heures.
À titre de comparaison, la France affiche une moyenne de 36,3 heures, malgré une durée légale fixée à 35 heures.
➡️ Ces chiffres montrent que les pays où l’on travaille le plus ne sont pas nécessairement ceux où l’on crée le plus de valeur par habitant. La productivité dépend aussi de l’organisation du travail, de l’innovation et du niveau de développement économique, bien au-delà du seul volume horaire.
Qui travaille le plus longtemps en Europe ?
En Europe, les pays où la durée moyenne hebdomadaire de travail est la plus élevée sont la Grèce (39,8 heures), la Roumanie (39,5 heures) et la Pologne (39,3 heures). Ces chiffres reflètent des réalités économiques et sociales spécifiques, mais une semaine plus longue ne garantit pas toujours une productivité supérieure.
👉 Source : données OCDE et Eurostat 2023.
Quels sont les pays pionniers de la semaine de 4 jours ?
Plusieurs pays ont expérimenté la semaine de 4 jours, souvent à grande échelle, avec des résultats très positifs :
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Islande : Entre 2015 et 2019, un test national sur plus de 2 500 salariés a été mené, démontrant que la réduction du temps de travail pouvait s’accompagner d’un maintien, voire d’une amélioration de la productivité, du bien-être et de l’équilibre vie pro/vie perso. Ce succès a conduit à une généralisation dans le secteur public et une adoption par près de 90 % de la population active islandaise sous une forme ou une autre.
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Royaume-Uni : Le plus grand pilote mondial à ce jour (61 entreprises, plus de 3 000 salariés) a révélé une hausse de la productivité, un turnover réduit de 42 % et un niveau de satisfaction très élevé.
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Portugal : Un pilote national coordonné par le gouvernement portugais et 4 Day Week Global a concerné 41 entreprises avec des résultats très positifs en matière de bien-être, de productivité et de rétention des talents.
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Allemagne : En 2024, un test national sur 45 entreprises, mené avec le soutien de 4 Day Week Global, a mis en lumière des bénéfices importants mais aussi des défis dans les secteurs industriels et médicaux.
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Nouvelle-Zélande, Australie, Irlande et États-Unis : Ces pays ont également conduit des expérimentations, souvent soutenues par 4 Day Week Global, montrant des résultats convergents en termes de performance économique et de santé mentale des salariés.
👉 La France a, elle aussi, lancé son expérimentation nationale en 2025, soutenue par emlyon, B Lab France, Pierre Larrouturou et la CFE-CGC. Découvrir l’expérimentation nationale.
La semaine de 4 jours est-elle rentable économiquement pour les pays ?
Les études internationales montrent que la semaine de 4 jours est un levier économique puissant :
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Productivité maintenue ou améliorée :Au Royaume-Uni, au Portugal et en Allemagne, la majorité des entreprises ont constaté un maintien, voire une hausse de leur productivité malgré la réduction du temps de travail.
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Réduction du turnover et des coûts RH :Jusqu’à 42 % de baisse des démissions observée, réduisant les coûts liés au recrutement et à la formation.
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Absences en forte diminution :L’absentéisme a reculé de 60 à 65 % dans plusieurs expérimentations.
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Attractivité renforcée :Les entreprises deviennent plus attractives dans des marchés de l’emploi en tension.
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Des exemples dans des pays où l’on travaille énormément :En Corée du Sud, l’entreprise Woowa Brothers (leader de la livraison alimentaire) a adopté la semaine de 4 jours et affiche des résultats spectaculaires en fidélisation et productivité.À Tokyo, la mairie propose la semaine de 4 jours aux employés municipaux pour soutenir la qualité de vie et favoriser la natalité.
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À l’échelle nationale :Les données islandaises et britanniques montrent qu’une population plus reposée et moins stressée favorise une économie plus stable et performante.
➡️ Conclusion : La semaine de 4 jours, bien accompagnée, est rentable pour les entreprises et bénéfique à long terme pour la compétitivité des pays.
La semaine de 4 jours sera-t-elle bientôt généralisée dans d’autres pays européens ?
Le passage à la semaine de 5 jours a pris 20 ans environ, entre 1926 et la fin des années 40. Pour la semaine des quatre jours, la tendance s’accélère dans plusieurs pays européens :
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Royaume-Uni : En 2025, 200 entreprises ont décidé d’adopter définitivement la semaine de 4 jours après un premier pilote concluant
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Suède : Un pilote national est en cours depuis 2024, soutenu par le gouvernement et débattu publiquement
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Suisse : Des entreprises testent le modèle dans un grand projet pilote structuré
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France : Depuis 2025, 4Jours.work pilote l’expérimentation nationale, soutenue par emlyon, B Lab France, Pierre Larrouturou et la CFE-CGC.Trois grandes forces qui plaident pour une généralisation à horizon 10 - 15 ans :
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Le départ à la retraite des baby-boomers, non compensé par l’arrivée de la génération Z.
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L’enjeu d’égalité femmes-hommes, au travail comme à la maison.
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L’arrivée de l’intelligence artificielle, qui transforme la productivité dans tous les secteurs.
Une perspective portée au plus haut niveau européen
Nicolas Schmit en 2023, alors commissaire européen à l’emploi, a déclaré dans Le Monde que la semaine de 4 jours pourrait être « une solution à la pénurie de main-d’œuvre en Europe », soulignant qu’avec les mutations démographiques et économiques, cette évolution pourrait devenir une réponse stratégique pour attirer et fidéliser les talents
➡️ Ce mouvement se construit dès aujourd’hui. Prenez le changement par la main et donnez-lui du sens.
👉 Découvrez la formation proposée par 4Jours.work
Quel est l’impact économique de la semaine de 4 jours par pays ?
À ce jour, l’Islande est le seul pays disposant d’un recul macroéconomique significatif. Depuis la généralisation progressive de la semaine de 4 jours (testée entre 2015 et 2019), le pays affiche une croissance soutenue : +5 % en 2021, +9 % en 2022, +5,6 % en 2023, après un recul lié à la pandémie en 2020.
Pour les autres pays, les résultats proviennent des entreprises ayant participé aux expérimentations nationales :
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Royaume-Uni : Les entreprises pilotes ont non seulement maintenu leur productivité, réduit leur turnover de 42 %, mais ont également rapporté en moyenne une progression du chiffre d’affaires de 1,4 % pendant la période de test, selon les données officielles de 4 Day Week Global.
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Portugal : Le pilote national a confirmé la stabilité économique : aucun impact négatif sur la rentabilité n’a été observé par les dirigeants.
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Allemagne : Les entreprises participantes ont souligné des gains organisationnels et un maintien des performances financières malgré une réduction moyenne de 10 % du temps de travail.
➡️ Ces résultats restent, pour l’instant, concentrés à l’échelle des entreprises participantes. Les années à venir permettront d’observer si ces bénéfices économiques se confirment à l’échelle nationale, dans un contexte de transformation profonde du marché du travail.